Dans un monde où l’on valorise la performance avant tout, savoir « tenir la pression » est souvent considéré comme une qualité indispensable. Que l’on soit sportif, élève en pleine préparation d’examen, ou dirigeant sous tension, la question revient sans cesse : comment faire pour être au rendez-vous, sans craquer ?
Mais à force de vouloir être au top, beaucoup s’épuisent, doutent, perdent confiance… ou finissent par ne plus ressentir de plaisir du tout.
Alors comment réussir sans s’abîmer mentalement ? Comment rester performant sans tomber dans la pression permanente ?
Et si la véritable force était de garder la tête froide, plutôt que de serrer les dents ?

Pression, exigence, attente : la face cachée de la performance

Derrière le mot « performance », il y a souvent une idée de résultat, d’excellence, de réussite mesurable. Mais ce mot peut vite devenir lourd à porter.

• Pour un·e adolescent·e, ce sont les notes, les examens, les dossiers scolaires.

• Pour un sportif, ce sont les temps, les classements, les compétitions.

• Pour un dirigeant, ce sont les décisions à prendre, les responsabilités à assumer, les résultats à livrer.

Dans tous les cas, une même réalité : on attend quelque chose de vous. Et quand on y ajoute sa propre exigence, ses ambitions, son perfectionnisme, cela crée un cocktail explosif de pression mentale.

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Prenons le cas d’un jeune sportif très engagé, perfectionniste, qui s’impose des objectifs élevés. Dès que les résultats ne sont pas au rendez-vous, les pensées tournent en boucle : « Je suis nul », « Je vais arrêter », « Je n’y arrive pas ».
Même logique pour un dirigeant qui enchaîne les journées sans pause, sans recul, et se retrouve progressivement envahi par une charge mentale pesante, sans toujours savoir où mettre ses priorités.

Quand la pression déborde : des signes à ne pas négliger

La pression devient problématique quand elle génère un déséquilibre intérieur. Et ce déséquilibre se manifeste de différentes manières, selon les personnes et les contextes :

• Troubles du sommeil, fatigue chronique, ruminations.

• Baisse de motivation, procrastination, découragement.

• Tensions corporelles, douleurs inexpliquées, perte d’énergie.

• Émotions envahissantes : colère, frustration, irritabilité, anxiété.

• Discours intérieur dévalorisant : « Je suis nul·le », « Je n’y arriverai pas », « Je ne suis pas prêt·e ».

Et parfois, la rupture n’est pas loin : perte de plaisir, blessure, burn-out, désengagement…
C’est ce qu’on observe aujourd’hui aussi bien dans le sport que dans l’école ou le monde professionnel.

Et si on regardait la performance comme un résultat et non un objectif

Dans ma pratique de préparatrice mentale, je pars souvent de ce principe : la performance c’est un résultat.
Le résultat d’un bon équilibre entre plusieurs dimensions :

• Le corps : entraînements physiques, récupération, hygiène de vie.

• Le mental : gestion des pensées, des émotions, de la concentration.

• L’environnement : soutien social, cadre de vie, contraintes personnelles ou professionnelles.

• Et bien sûr, les volets technique, physique et tactique qui font partie intégrante de la préparation globale.

Quand l’un de ces piliers vacille, l’ensemble peut s’effondrer. À l’inverse, quand on cultive cet équilibre, la performance devient plus fluide, plus durable, et surtout moins violente mentalement.

Focus rugby : lucidité, engagement et maîtrise

Le rugby illustre parfaitement cette réalité.
C’est un sport qui allie puissance physique, résistance, stratégie… et en même temps, une exigence mentale de chaque instant : garder son sang-froid, rester concentré malgré les impacts, gérer la frustration d’un arbitrage contesté, tenir dans la durée avec lucidité.
Sur le terrain, un joueur ou une joueuse peut perdre ses moyens en quelques secondes si la gestion mentale n’est pas maîtrisée. À l’inverse, ceux qui savent canaliser leur énergie, prendre du recul, se recentrer, ont un avantage décisif.

Quels outils pour faire face à la pression ?

Le mental, ça se travaille. Et il existe des outils concrets, efficaces et accessibles pour réguler la pression et retrouver un équilibre durable.

• Le dialogue interne : ce que je me dis change ce que je ressens

« Je ne suis pas prêt » devient :
« J’ai fait tous les entraînements que je pouvais faire, je me suis donné à fond. Je vais faire de mon mieux avec tout ce que j’ai construit. »

« Je suis nul·le » devient :
« Je vais utiliser toutes mes forces, toutes mes capacités. »

Ce travail de reformulation permet de retrouver une posture intérieure plus constructive et apaisée.

•  La cohérence cardiaque : respirer pour reprendre le contrôle

5 minutes, 2 fois par jour. Cela suffit à réguler le stress, à favoriser l’ancrage, à mieux dormir et à améliorer la concentration.

• La visualisation : créer son scénario de réussite

Imaginer une situation (examen, compétition, prise de parole) en mobilisant les ressentis, les gestes, les émotions positives.
Le cerveau ne fait pas la différence entre une visualisation bien construite et une expérience réelle.

• L’ancrage : accéder rapidement à un état ressource

Créer un geste, une posture ou une phrase qui reconnecte à un état intérieur positif (confiance, calme, énergie…).
Hyper utile juste avant une échéance.

• L’imagerie mentale : affiner un geste technique

Rejouer mentalement un geste ou une séquence pour mieux le maîtriser sans bouger. Idéal en cas de blessure, de fatigue ou de doute technique.

• Les cercles de Covey : se concentrer sur ce qui dépend de soi

Une méthode simple mais puissante pour se libérer du poids des attentes extérieures, et retrouver une forme de liberté intérieure.

Retrouver du sens pour durer

La pression devient toxique quand on oublie pourquoi on fait les choses. Quand le plaisir s’efface derrière la peur de l’échec.
Il est alors essentiel de revenir à soi :

• Pourquoi je joue ?

• Pourquoi je m’investis autant ?

• Qu’est-ce que cela m’apporte ?

Chez les jeunes sportifs, l’objectif est souvent de reconnecter avec la joie du jeu et le goût du défi.
Chez les adolescents en préparation d’examen, retrouver de la clarté dans leurs objectifs pour avancer avec plus de sérénité.
Et chez les dirigeants, il s’agit souvent de reprendre le contrôle sur une charge mentale envahissante, et de clarifier les priorités pour mieux piloter.

Et si la vraie performance, c’était d’être bien dans sa tête ?

La performance n’est pas toujours là où on l’attend.
Parfois, c’est savoir dire non.
Parfois, c’est s’autoriser à souffler.
Parfois, c’est rester aligné·e quand tout autour vacille.

Et dans tous les cas, c’est un équilibre à construire, à entretenir et à ajuster.
Alors que vous soyez sportif·ve, élève ou dirigeant·e, sachez-le :
travailler son mental, ce n’est pas un luxe. C’est un levier puissant pour avancer sans se perdre.

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Je suis Marion, préparatrice mentale et hypnothérapeute. J’accompagne aussi bien les sportifs, les dirigeants, les équipes en entreprise, que les personnes en cabinet pour les aider à gérer leurs émotions, à renforcer leur confiance, et à optimiser leurs performances. Spécialisée en gestion du stress et de l’anxiété, en amélioration du sommeil, et en prévention du burn-out, j’utilise des techniques variées comme la sophrologie, la visualisation, l’hypnose et l’imagerie mentale pour des résultats concrets et durables.

Si vous souhaitez découvrir comment la préparation mentale ou l’hypnose peut transformer votre quotidien ou booster vos performances, que ce soit dans le sport, au travail, ou à titre personnel, je vous invite à me contacter pour échanger sur vos besoins et vos objectifs. Ensemble, construisons votre bien-être mental et émotionnel !

Vous pouvez vous renseigner à propos de mes séances d’accompagnement ou contactez-moi directement si vous avez des questions ou tout simplement pour échanger